C’est une première : nous avons lancé une campagne de crowdfunding Ulule pour vous permettre de participer activement à la réalisation du projet, recevoir des news de l’avancement, accéder aux dédicaces, aux goodies et à des planches originales signées Mako.
Voici le lien : https://fr.ulule.com/tueur-d-etoiles/
Il s’agit d’un polar plutôt sanglant qui reprend les codes du genre, tout en préservant du suspens et des rebondissements. Le graphisme vintage se met au service d’une histoire dans laquelle on retrouve des stars hollywoodiennes célèbres et des hommes d’influence.
Résumé de l’histoire :
Juin 1956 : un casse tourne mal dans une agence de la Wells Fargo. Ce braquage sème la panique dans certains milieux politiques et mafieux. En cause, la disparition d’un dossier sensible enfermé dans l’un des coffres. Les trois jeunes voleurs ne s’imaginent pas dans quel guêpier ils se sont engouffrés. Liens du sang et liens d’armes vont s’unir pour tenter de les sauver quand le père de l’un d’eux appelle à l’aide un vétéran de la dernière Guerre…
L’intrigue et le décor offrent l’occasion de dépeindre une période faste de la société américaine d’après-guerre, traversée par une violence spasmodique, reflétée par l’industrie du cinéma.
Les auteurs :
Mako au dessin, Didier Daenincks au scénario, Dominique Osuch aux couleurs !
Les affiches de cinéma :
21 affiches de cinéma américain des années 50 ont été sélectionnées pour ponctuer la BD aux différents épisodes du récit. Elles reflètent cet art populaire d’après-guerre que certains critiques d’art ont décrié à profusion. Mais elles constituent également un échantillon intéressant du point de vue de la mascarade genrée de l’Amérique maccarthiste, soucieuse de rétablir la masculinité en péril.
Au sein de notre échantillon, les femmes armées sont représentées dans 14% des affiches, contre 38% d’hommes qui brandissent ostensiblement révolvers, couteaux ou gourdins. Le nombre de scènes montrant un homme maintenant une femme à sa merci en la tirant par les cheveux ou en l’étranglant est étonnant : un quart des affiches les utilisent pour appâter le spectateur.
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